Thèse soutenue

Créativité, attractivité et développement économique des territoires européens
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Auteur / Autrice : Brice Barois
Direction : Michel Dimou
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 29/11/2019
Etablissement(s) : Toulon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés méditerranéennes et sciences humaines. ED 509 (Toulon)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'économie appliquée au développement (La Garde, Var)
Jury : Président / Présidente : Francisco Serranito
Examinateurs / Examinatrices : Francisco Serranito, Faridah Djellal, Rachel Guillain, Christophe Van Huffel
Rapporteurs / Rapporteuses : Faridah Djellal, Rachel Guillain

Résumé

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Cette thèse propose une analyse comparative de la richesse, de la créativité, de la connectivité et de l’attractivité résidentielle des territoires. Dans un premier chapitre, la hiérarchie des richesses régionales dans l’Union Européenne sur la période 2000-2015 est analysée, en se focalisant sur la dynamique de la distribution des PIB par habitant des 276 régions européennes identifiées au niveau NUTS 2. À l’aide de modèles économétriques, ce chapitre montre que les mécanismes structurels européens ne conduisent pas à un processus de convergence des PIB par habitant. Les mécanismes de rattrapage se sont avérés inefficaces et on assiste à une polarisation de performances qu’on caractérise comme l’Europe à deux vitesses. Le second chapitre, sur la période 2006-2013, étudie l’impact direct et indirect des industries créatives et culturelles et de la connectivité sur la richesse des régions européennes. Il montre que lorsque l’on tient compte des effets d’autocorrélation spatiale, l’impact de ces industries sur la richesse des régions européennes est plus contrasté et peut, dans certains cas, creuser les disparités. Le troisième chapitre se concentre sur les migrations résidentielles en France métropolitaine. En analysant les migrations résidentielles entre les zones d’emploi françaises, il constate que les jeunes (15-29 ans) migrent davantage que le reste de la population. Plus l’individu est diplômé, célibataire et locataire, plus il a de chance de migrer. Dans un même temps, les caractéristiques des territoires de localisation influent sur les décisions de migration des individus. Les jeunes préfèrent emménager dans des territoires connectés, où l’emploi créatif est présent et le taux de chômage est faible.