Développement d'une source de condensats de Bose-Einstein pour l'interférométrie atomique
Auteur / Autrice : | Maxime Bordoux |
Direction : | Alexandre Gauguet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique de la matière |
Date : | Soutenance le 19/11/2019 |
Etablissement(s) : | Toulouse 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la Matière (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Collisions Agrégats Réactivité (Toulouse ; 1992-....) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Mon travail de thèse, réalisé au LCAR, s'inscrit dans le développement de nouveaux interféromètres atomiques fondés sur l'utilisation de condensats de Bose Einstein manipulés par des réseaux optiques. Ces nouveaux interféromètres permettront de surmonter les limites actuelles des interféromètres atomiques, ils sont notamment envisagés pour tester la relativité générale, la QED et de nouveaux modèles en physique des particules. Les études menées pendant ma thèse visent à dimensionner le nouvel interféromètre pour réaliser un test de la neutralité de l'atome grâce à une nouvelle approche fondée sur des mesures de déphasages induits par l'effet Aharonov-Bohm scalaire. Dans ce manuscrit, je présente dans une première partie, le dimensionnement et la réalisation d'une source d'atomes ultra-froids avec une méthode tout optique. Nous partons d'un nuage de 3.10^9 atomes à 20 µK pour arriver à un condensat pur de 2.10^4 atomes. Dans un second temps, je détaille la conception et la réalisation du réseau de diffraction optique. Je présente finalement une autre étude réalisée en parallèle, portant sur le développement d'une puce à atomes de taille millimétrique fabriquée au laboratoire. Les puces atomiques présentent l'avantage d'être compactes, elles requièrent une faible consommation énergétique et permettent d'avoir un taux de cycle rapide. Ainsi cette technologie ouvre de nombreuses perspectives pour d'éventuelles missions embarquées.