Thèse soutenue

Champs de vecteurs quadratiques avec solutions univaluées en dimension 3 et supérieure

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Auteur / Autrice : Daniel De La Rosa Gómez
Direction : Julio Rebelo
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mathématiques appliquées
Date : Soutenance le 21/06/2019
Etablissement(s) : Toulouse 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Mathématiques, informatique et télécommunications (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de mathématiques de Toulouse (2007-....)

Résumé

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Il est vraiment remarquable le fait que parmi les exemples connus de champs de vecteurs quadratiques semicomplets, il est toujours possible de trouver des coordonnées linéaires où le champ de vecteurs correspondant a tous -ou "presque tous"- ses coefficients dans l'ensemble des nombres réels. En effet, les coefficients sont très souvent entiers. L'espace des champs quadratiques en C^3, à équivalence linéaire près, est une famille de dimension complexe 9. Le résultat principal de cette thèse établi que les degrés de liberté pour déterminer les coefficients d'un champ de vecteurs semi-complet (sous des hypothèses génériques très faibles) est au plus 3. Autrement dit, il y a 3 paramètres à partir desquels tous les autres coefficients peuvent être obtenus dans un sens naturel. En particulier, si ces 3 coefficients sont réels, alors tous les coefficients sont réels. Nous commençons par considérer un champ quadratique générique Z en C^n, homogène et qui n'est pas un multiple du champ de vecteurs radial. Le premier pas dans notre travail sera de construire une forme canonique pour le champ de vecteurs X induit sur CP(n-1); Cette forme canonique est invariante sous l'action d'un groupe particulier de symétries. Lorsque n=3, nous pouvons améliorer notre approche en étudiant les singularités non pas sur le diviseur exceptionnel mais sur l'hyperplan à l'infini Delta = CP(2). Dans ce contexte la dynamique du feuilletage devient assez simple alors que les singularités ont tendance à devenir dégénérées. L'avantage est que l'on peut travailler avec des singularités dégénérées avec la technique des éclatements successifs. Ceci aboutit a des expressions simples pour les valeurs propres directement en terme des coefficients de X.