Thèse soutenue

Les portraits d'enfants porteurs de l'Horuslocke dans le monde gréco-romain
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Auteur / Autrice : Céline Trouchaud
Direction : Laurent Bricault
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'Antiquité
Date : Soutenance le 10/12/2019
Etablissement(s) : Toulouse 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Patrimoine, littérature, histoire (Toulouse)
Jury : Président / Présidente : François Baratte
Examinateurs / Examinatrices : Emmanuelle Rosso, Alexandra Dardenay, Richard Veymiers
Rapporteurs / Rapporteuses : François Baratte, Emmanuelle Rosso

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L'étude présentée dans le cadre de cette thèse a pour sujet les portraits d'enfants gréco-romains identifiés comme porteurs d'une coiffure désignée depuis les premiers travaux fondamentaux entrepris sur la question dans les années 1950 sous l'appellation « Horuslocke », « mèche d'Horus ». Cet arrangement capillaire se caractérise par la présence d'une mèche, laissée libre ou tressée, qui se détache du reste de la chevelure, celle-ci pouvant être, selon les exemples, longue, courte, voire rasée. La mèche est généralement figurée sur le côté droit de la tête mais peut également apparaître sur le côté gauche, à l'arrière ou au sommet de la tête. Comme l'implique la terminologie qui lui est associée, cette coiffure serait originaire d’Égypte où elle est attestée depuis l'Ancien Empire (2600 avant J.-C.-2200 avant J.-C.). Son usage se diffuse hors de la sphère égyptienne à partir du IIIe siècle avant J.-C. et connaît son apogée au IIIe siècle après J.-C. dans le contexte de l'Empire romain. L'évolution de ce symbole à l'époque gréco-romaine a fait l'objet de plusieurs interprétations qui jalonnent l'historiographie qui lui est consacrée : marqueur d'âge jouant un rôle dans le cadre de rites de passage, signe d'une initiation cultuelle, plus précisément aux cultes isiaques, marque identitaire ou encore indication d'un statut social. À la croisée entre Histoire de l'art et Histoire des Religions, l'étude de ces portraits nous amène à nous intéresser à plusieurs thématiques, de la représentation de l'enfant dans l'Antiquité, à sa place et son rôle dans les cultes, notamment les cultes isiaques, ainsi qu'aux questions concernant l'initiation et les pratiques d'oblation cultuelle dans le monde gréco-romain. À travers ce motif iconographique, une part de l'identité culturelle et sociale des enfants représentés se dévoile.