Des transports pour faire région ? : les transports comme élément de légitimation de la fusion régionale en Occitanie
Auteur / Autrice : | Bruno Revelli |
Direction : | Jean-Pierre Wolff |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance le 22/11/2019 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire interdisciplinaire Solidarités, sociétés, territoires (Toulouse) |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Zembri |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Pierre Wolff, Nacima Baron-Yellès, Philippe Dugot, Alain Faure, Éloïse Libourel, Laurence Barthe | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre Zembri, Nacima Baron-Yellès |
Mots clés
Résumé
Autorités organisatrices des transports d’intérêts régionaux depuis 2002, les Régions françaises se sont beaucoup appuyées sur leur compétence en matière de transports ferroviaires pour s’affirmer parmi les collectivités territoriales françaises. Alors que leurs actions ont eu tendance à renforcer l’accessibilité de leur capitale et à délaisser les liaisons frontalières, la fusion régionale du 1er janvier 2016 repose la question de la mobilisation des transports pour renforcer la légitimité territoriale des nouveaux ensembles. Cette thèse a pour objectif d’étudier le rôle de la politique régionale des transports dans la légitimation de la fusion régionale à travers le cas de l’Occitanie. Si les transports ferroviaires de voyageurs y occupent une place prépondérante, l’approche des transports englobe également les lignes d’autocars et le fret de marchandises. Elle prolonge ainsi les réflexions existantes sur les interactions entre réseaux de transports et territoires. Alors que la fusion régionale a suscité de vives contestations locales, le nouveau pouvoir politique a fait des transports l’une des priorités de son action. Ils doivent incarner la nouvelle cohésion régionale et renforcer les liens au sein du nouveau périmètre. Cette thèse montre comment les acteurs publics tentent de légitimer le nouveau découpage à travers une politique régionale des transports renouvelée. Cette recherche mobilise un corpus de recherche qui repose sur les procédures de consultation régionale et de contractualisation, sur la communication institutionnelle, sur les discours des différents acteurs, sur l’évolution des priorités d’investissements dans les infrastructures et l’offre ferroviaire, et sur l’étude de l’évolution du contexte institutionnel et sectoriel.