Deux mondes et l'action du corps
Auteur / Autrice : | Sung joon Lee |
Direction : | Paul-Antoine Miquel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 27/09/2019 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues, Philosophie, Communication (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Équipe de recherche sur les rationalités philosophiques et les savoirs (Toulouse ; 1999-....) |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Montebello |
Examinateurs / Examinatrices : Paul-Antoine Miquel, Camille Riquier, Rocco Ronchi | |
Rapporteur / Rapporteuse : Camille Riquier, Rocco Ronchi |
Mots clés
Résumé
En ce qui concerne le rapport entre l’être et la connaissance, Bergson cherche à conduire toujours ces termes à la concordance laquelle consistera bien dans ses idées de deux réalités opposées et sa conception de la connaissance. Il est pourtant vrai qu’on ne connaît en effet ontologiquement et biologiquement des choses extérieures que par la perception, et qu’on déduit donc leur existence de notre perception. Alors, comment Bergson atteint-il à la concordance de ces deux termes opposés ? De là nous nous apercevons qu’il s’agira pour lui de rendre compte tout d’abord de l’existence, de révéler la nature de notre connaissance. Donc, notre travail consiste à examiner ses démarches d’explication de la réalité de deux êtres distincts et de l’accès à elle, c’est-à-dire notre connaissance. Et nous trouvons que le philosophe français établit leur réalité dans ses Cours et l’Essai respectivement, et qu’il insiste enfin sur leur réunion non pas seulement psychologiquement, mais encore matériellement. Là, nous remarquons qu’il y a le corps et son action intercalés dans deux mondes. C’est bien eux qui prennent contact immédiate avec les deux, et par lesquels ceux-ci se rejoignent sans cesse l’un à l’autre. Surtout, il se révélera que l’extériorisation active de l’esprit consiste bien dans son action dite libre dont traitent les deux dernières œuvres analysées ici par nous. Cependant, le corps, semble-t-il, ne sert pas justement d’instrument matériel de son extériorisation. Car nous verrons sa nature ni matérielle, ni spirituelle, mais singulière.