Joseph de Maistre, Auguste Comte, Charles Maurras et l'Antiquité, une continuité critique
Auteur / Autrice : | Etienne Maignan |
Direction : | Fabienne Bercegol, Pierre Glaudes |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues et litteratures françaises |
Date : | Soutenance le 08/07/2019 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues, Philosophie, Communication (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Patrimoine, littérature, histoire (Toulouse ; 2007-....) |
Jury : | Président / Présidente : Carlos Lévy |
Examinateurs / Examinatrices : Fabienne Bercegol, Pierre Glaudes, Jean-Yves Pranchère, Hélène Frangoulis, Philippe Barthelet | |
Rapporteur / Rapporteuse : Carlos Lévy, Jean-Yves Pranchère |
Mots clés
Résumé
Quelle place a l’Antiquité grecque et romaine dans la mémoire européenne ? Pour certains, elle est un modèle indépassable et les modernes peuvent seulement imiter ses grands auteurs. Pour d’autres, elle est une époque d’ignorance et de barbarie à oublier. Pour d’autres encore, elle est un sujet de curiosité, comme une tribu d’Amazonie, avec ses étranges coutumes. Pour nos auteurs, trois écrivains du XIXe siècle, elle est un peu de tout cela et plus encore : l’Antiquité est pour eux la source de tous les développements futurs de la civilisation et du savoir. L’un d’eux écrit « rien de grand n’a de grand commencement » : l’Histoire progresse à partir de petites intuitions. Religion, science et culture sont ainsi nés dans l’Antiquité et ont continué jusqu’aux temps modernes, menacés néanmoins par des théoriciens avides de bouleversements. La modernité est en fait un énième retour du même conflit, entre la tentation de la division grecque et l’aspiration romaine à l’unité.