Les entérocoques résistants aux glycopeptides : épidémiologie et modélisation de leur transmission hospitalière
Auteur / Autrice : | Stéphanie Deboscker |
Direction : | Nicolas Meyer, Jean Gaudart |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences médicales |
Date : | Soutenance le 20/12/2019 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire des sciences de l'ingénieur, de l'informatique et de l'imagerie (Strasbourg ; 2013-....) |
Jury : | Président / Présidente : Erik-André Sauleau |
Examinateurs / Examinatrices : Nicolas Meyer, Jean Gaudart, Erik-André Sauleau, Véronique Merle, Anne-Marie Rogues, Thierry Lavigne | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Véronique Merle, Anne-Marie Rogues |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’objectif de notre travail était d’étudier les facteurs d'acquisition des entérocoques résistants aux glycopeptides (ERG) en situation épidémique, de décrire leur histoire naturelle et de modéliser leur transmission entre 3 services spécialisés. L’analyse multivariée bayésienne de notre première étude a montré que des antécédents d'hospitalisation et la prise d'antibiotiques et d'antiacides pendant l'hospitalisation favorisaient l'acquisition. La description de la cohorte de patients suivis depuis 2007a fait apparaître que la moitié des patients étaient pauci-excréteurs après 3 mois. Enfin l’analyse de la littérature a révélé que le modèle le plus pertinent pour simuler la diffusion hospitalière des ERG était celui basé sur les agents (agent-based model). Les simulations ont confirmé l’importance de l’hygiène des mains pour la prise en charge des patients, au regard d’autres mesures barrières. Avec une compliance à 80%, il n’y avait pas de cas secondaires dans 50% des simulations.