Mécanismes physiopathologiques de la sclérose latérale amyotrophique causée par des mutations du gène FUS
Auteur / Autrice : | Inmaculada Sanjuan Ruiz |
Direction : | Luc Dupuis |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences |
Date : | Soutenance le 27/09/2019 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Mécanismes centraux et périphériques de la neurodégénérescence (Strasbourg ; ....-2023) |
Jury : | Président / Présidente : Chantal Mathis |
Examinateurs / Examinatrices : Luc Dupuis, Chantal Mathis, Valérie Buée-Scherrer, Edor Kabashi, Morwena Latouche | |
Rapporteur / Rapporteuse : Valérie Buée-Scherrer, Edor Kabashi |
Résumé
La sclérose latérale amyotrophique (SLA) et la démence frontotemporale (DFT) sont deux maladies neurodégénératives incurables. Même si ces deux maladies sont distinctes, elles sont liées par une série de facteurs cliniques, génétiques et histologiques donnant lieu à ce qu’on connaît comme le continuum SLA-DFT. Des mutations du gène FUS sont liées à la SLA, et des défauts de la protéine FUS sont retrouvés dans la DFT, les deux caractérisées par la formation d’agrégats de FUS.Nous avons étudié les mécanismes d’autorégulation de FUS dans un modèle murin, par l’activation d’une voie alternative d’épissage en insérant un transgène FUS humain sauvage, ce qui nous a permis de potentiellement élucider de nouvelles pistes envisageant des thérapies géniques. De plus, nos souris développent des symptômes liés à la DFT. Nos résultats indiquent une altération des synapses corticales qui pourraient être à l’origine des défauts comportementaux que nous avons observés, ainsi que des défauts du système cholinergique.