Auteur / Autrice : | Josipa Majstorović |
Direction : | Yves Rogister, Séverine Rosat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Geophysique |
Date : | Soutenance le 16/09/2019 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la Terre et Environnement (Strasbourg ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de physique du globe (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Marianne Greff |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Lognonné, Jan Harms | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Rudolf Widmer-Schnidrig, Matteo Barsuglia |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Nous avons révisé et développé une modélisation analytique de l’interaction des ondes gravitationnelles avec la Terre en termes d’excitation des modes propres. Nous avons, dans un premier temps, réévalué la réponse d’une Terre sphérique, sans rotation et radialement stratifiée à des sources d’ondes gravitationnelles monochromatiques en termes de déplacement radial induit à la surface. Nous avons ensuite développé une nouvelle solution pour une Terre en rotation, ellipsoïdale et latéralement hétérogène. Nous avons considéré comme sources d’ondes gravitationnelles les systèmes binaires de naines blanches. Dans les deux cas, les seuls modes propres qui sont excités sont les modes quadripolaires. La réponse finale dépend fortement de la fréquence de l’onde gravitationnelle, la plus grande excitation étant à résonance avec des modes propres. Cependant, la détection de ces faibles signaux dans des données gravimétriques ou sismologiques est très difficile de par la présence d’un bruit trop élevé dans ces observations et ce même après l’utilisation de techniques de traitement du signal, comme le filtrage adaptatif. La réponse de la Terre en termes d’excitation des modes propres est dix ordres de grandeur plus faible que le niveau de bruit ambiant sur Terre. Finalement, nous avons mis en évidence certaines limites d’outils de traitement du signal utilisés pour la recherche et l’analyse de petits signaux. En particulier, la distribution des stations à la surface du globe peut introduire des biais dans l’étude des modes propres.