Synthèse et propriétés luminescentes de complexes de cuivre(I) stabilisés par des diphosphines ou des diimines macrocycliques
Auteur / Autrice : | Tuan-Anh Phan |
Direction : | Jean-François Nierengarten, Dominique Armspach |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie |
Date : | Soutenance le 20/12/2019 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences chimiques (Strasbourg ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'innovation moléculaire et applications (Strasbourg ; Mulhouse ; 2018-....) |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Luneau |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-François Nierengarten, Dominique Armspach, Dominique Luneau, Florence Charbonnier, Matthieu Sollogoub | |
Rapporteur / Rapporteuse : Dominique Luneau, Florence Charbonnier |
Résumé
Ce mémoire de thèse a trait à la stabilisation de complexes de cuivre(I) de géométrie inédite par des ligands macrocycliques. Les macrocycles utilisés sont des polyéthers cycliques comportant une unité phénanthroline et des ligands diphosphine construits sur plateformes cyclodextrine (CD) méthylée. Un ligand diimine macrocyclique comprenant une unité 2,9-diaryl-1,10-phénanthroline a permis de préparer des complexes mononucléaires trigonaux de type [Cu(NN)P]+ grâce à une approche combinant à la fois des contraintes stériques et topologiques. Afin d’augmenter la stabilité de cette famille de complexe, un [2]rotaxane a été synthétisé à l’aide d’une réaction “click” catalysée par le cuivre (CuAAC). Dans le cas des diphosphines cavitaires, nous avons mis au point la synthèse de deux diphosphines métallo-confinantes dérivées de l’α-CD ayant des propriétés électroniques différentes. De tels ligands permettent de confiner le centre métallique au cœur du macrocycle, ce qui se traduit par la formation exclusive de complexes mononucléaires de cuivre(I). La cavité de l’α CD permet d’encapsuler des ligands exogènes de petite taille comme les halogénures et stabilise de ce fait les complexes [Cu(PP)X]. Avec une cavité plus grande de type β CD, il est possible d’encapsuler des diimines ce qui conduit à la formation de complexes hétéroleptiques tétraédriques de type [Cu(PP)(NN)]+