Non-enzymatic metabolic processes to understand the origin of life
Auteur / Autrice : | Elodie Chevallot-Béroux |
Direction : | Joseph Moran |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie catalytique |
Date : | Soutenance le 28/11/2019 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences chimiques (Strasbourg ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de science et d’ingénierie supramoléculaires (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Petra Hellwig |
Examinateurs / Examinatrices : Joseph Moran, Petra Hellwig, Robert Pascal, Pierre Strazewski | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Robert Pascal, Pierre Strazewski |
Mots clés
Résumé
L’origine de la vie est l’un des plus grands mystères non résolus, sur lequel se sont penché de très nombreux scientifiques et philosophes. Aujourd’hui, deux hypothèses majeures se sont développées : la première porte sur la synthèse de molécules complexes (semblables à l’ARN), qui aurait permis par la suite l’apparition des différentes fonctions biologiques. La seconde porte sur le développement d’un métabolisme primitif, ensemble de réactions chimiques à partir de molécules très simples, qui aurait permis la naissance d’une première forme de vie sans enzymes. Ce travail de thèse supporte cette deuxième hypothèse, démontrant le possible développement de deux voies métaboliques, le cycle de Krebs inverse (ou rTCA) et la voie de Wood-Ljungdahl (ou AcCoA), considérés comme primitives et permettant la synthèse d’intermédiaires universelle pour la biochimie, dans un environnement prébiotique à partir de CO2 et de métaux. De plus, une méthode permettant la synthèse de thioesters, intermédiaires supposés nécessaire à l’évolution du métabolisme, est présenté ainsi que son intégration dans un réseau réactionnel complexe semblable au métabolisme.