Étude du couplage d’échange interfacial au sein de nanoparticules magnétiques à base de ferrite préparées via une succession de synthèses par décomposition thermique
Auteur / Autrice : | Kevin Sartori |
Direction : | Benoît Pichon, Fadi Choueikani |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences des matériaux |
Date : | Soutenance le 07/11/2019 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Physique et chimie-physique (Strasbourg ; 1994-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de physique et chimie des matériaux (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Bruno Chaudret |
Examinateurs / Examinatrices : Nathalie Viart, Grégory Chaboussant, Florent Tournus | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Corinne Chanéac, Philippe Sainctavit |
Mots clés
Résumé
L’utilisation de terres rares dans des dispositifs d’enregistrement de données est très coûteux et polluant. Leur remplacement par de l’oxyde de fer permettrait de s’affranchir de cela. En-dessous d’une taille de 20 nm, les nanoparticules d’oxyde de fer ne peuvent pas être considérées comme des aimants permanents. Une alternative consiste à les combiner à une autre phase magnétique pour permettre d’augmenter leur anisotropie magnétique via un couplage d’échange interfacial au sein de nanoparticules de type coeur@coquille. En revanche la stabilité magnétique de ces dernières reste insuffisante. L’objectif de cette thèse est de concevoir un nouveau type de nanoparticules magnétiques de type coeur@coquille@coquille avec un cœur de Fe3-dO4 et des coquilles de CoFe2O4, CoO ou NiO qui a permis d’augmenter encore les propriétés magnétiques tout en conservant une taille inférieure à 18 nm. L’étude approfondie de leur relation structure-propriété a été réalisée au moyen d’un large éventail de techniques.