Auteur / Autrice : | Jennifer Rodon Fores |
Direction : | Loïc Jierry |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie |
Date : | Soutenance le 20/09/2019 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Physique et chimie-physique (Strasbourg ; 1994-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Charles Sadron (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Mir Wais Hosseini |
Rapporteurs / Rapporteuses : Patrice Woisel, Rachel Auzély-Velty |
Mots clés
Résumé
La cellule est un système chimique complexe qui a bénéficié de milliards d’années d’évolution pour se perfectionner, et représente une machinerie très bien organisée ne laissant rien au hasard. Pour assurer son rôle, elle contrôle un ensemble de processus d’auto-assemblage où des composants isolés interagissent spontanément entre eux pour conduire à la formation de structures organisées et fonctionnelles telles que les microtubules, le collagène ou les fibres d’actine. En m’inspirant de l’organisation cellulaire, mon projet doctoral consiste en la conception de systèmes chimiques artificiels basés sur l’auto-assemblage de peptides originaux. Ces édifices donnent naissance à des hydrogels supramoléculaires d’intérêts dans le domaine des biomatériaux. Je m’intéresse à la fois à des aspect fondamentaux concernant la compréhension de l’initiation des processus d’auto-assemblage en présence de biomacromolécules, mais aussi à des problématiques plus appliquées consistant à élaborer des stratégies pour contrôler le lieu mais aussi le moment où ces édifices moléculaires auto-assemblés prennent naissance. Enfin, je m’intéresse à l’émergence des différentes propriétés apparaissant lors de la formation de certains auto-assemblages comme la catalyse ou l’auto-catalyse.