Tel qu'en lui-même enfin l'éternité le change : présence et réception de Mallarmé dans la poésie française après 1945 : autour de Bonnefoy, Deguy, Maulpoix et Meschonnic
Auteur / Autrice : | Laurent Mourey |
Direction : | Michèle Finck |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature française générale et comparée |
Date : | Soutenance le 29/03/2019 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Humanités (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Configurations littéraires (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Rabaté |
Examinateurs / Examinatrices : Patrick Werly | |
Rapporteur / Rapporteuse : Bertrand Marchal, Serge Martin |
Mots clés
Résumé
Si de nombreuses études ont envisagé l’importance décisive de l’œuvre de Mallarmé dans la modernité littéraire, poétique et artistique, plus rares sont celles qui se sont attachées aux lectures que les poètes ont pu donner d’elle. Or, il apparaît que, pour beaucoup de poètes après 1945, écrire n’a pas lieu sans que Mallarmé n’y soit présent, à titre d’objet de réflexion sur la poésie et le langage et, plus largement, comme un interlocuteur avec lequel l’écriture chemine et s’invente. L’étude s’articule principalement autour de quatre œuvres qui posent, avec acuité et parfois même gravité, la question de la poésie : Yves Bonnefoy, Michel Deguy, Jean-Michel Maulpoix, Henri Meschonnic. Il s’agira de faire dialoguer les points de vue et de parcourir les discours poétiques sur et avec Mallarmé. Et notre but est de montrer que l’œuvre de l’auteur d’un « Tombeau d’Edgar Poe » parle aussi bien pour elle-même que pour notre temps. Nous serons pour cela attentif à l’idée selon laquelle une œuvre est elle-même parce qu’elle est vécue à travers l’expérience de ses lecteurs.