Vers une extension du domaine de la compétence : la possibilité du soft. Contribution à une théorie agentique du développement professionnel
Auteur / Autrice : | Delphine Theurelle-Stein |
Direction : | Isabelle Barth |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 01/07/2019 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Augustin Cournot (Strasbourg ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Humans and management in society (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Florence Noguera |
Examinateurs / Examinatrices : Didier Grandclaude, Pierre-Olivier Brial | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Christian Defélix, Ewan Oiry |
Mots clés
Résumé
Dans un monde décrit comme VICA (volatile, incertain, complexe et ambigu), les grandes organisations internationales (Union Européenne, OCDE, World Economic Forum, etc.) multiplient les études pour identifier les compétences du 21ème siècle. Leurs résultats montrent que les soft skills - les compétences qui ne relèvent ni du savoir, ni du savoir-faire - sont des leviers de la performance individuelle et organisationnelle (Carnevale & Smith, 2013). Pour autant, le concept de soft skill reste flou et les travaux concernant leur développement rares (Boyatzis, 2006). L’objectif de notre thèse est de développer une meilleure connaissance des soft skills et de leurs modes de développement. Nous adoptons pour ce faire une démarche qualitative mobilisant différentes méthodologies et terrains de recherche : une étude exploratoire multi-site, une recherche-intervention et l’étude d’un cas extrême (Yin, 2014). Nos résultats, éclairés par la théorie sociocognitive de Bandura (2001), nous permettent de contribuer à une meilleure compréhension conceptuelle des soft skills, d’identifier les facteurs personnels et environnementaux de leur développement et in fine, de soumettre des préconisations pour la mise en œuvre d’une démarche soft skills dans les organisations.