Thèse soutenue

Optique et plasmonique des fermions de Dirac dans les dispositifs hyperfréquences à base de graphène

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Auteur / Autrice : Holger Graef
Direction : Bernard PlaçaisEdwin Hang Tong Teo
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique de la matière condensée
Date : Soutenance le 19/09/2019
Etablissement(s) : Sorbonne université en cotutelle avec Nanyang Technological University (Singapour)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Physique en Île-de-France (Paris ; 2014-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de physique de l'ENS (Paris ; 2019-....)
Jury : Président / Présidente : Jean-Noël Fuchs
Examinateurs / Examinatrices : Cesare Soci, Rebeca Ribeiro-Palau
Rapporteurs / Rapporteuses : Cory Raymond Dean, Javier Garcia de Abajo

Résumé

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Cette thèse porte sur trois phénomènes différents dans les propriétés de transport électronique du graphène balistique: D'abord, la réflexion totale interne des électrons est étudiée dans un réflecteur coin défini par des électrodes de grille. On démontre des effets d'optique électronique géométrique et cohérente. Le dispositif est sensible à la diffusion par les phonons. On l'utilise pour démontrer la faisabilité d'expériences d'optique de fermions de Dirac en régime hyperfréquences, envisageant des mesures du temps de vol des phonons. Deuxièmement, nous utilisons des condensateurs graphène à effet de champs pour étudier les plasmons de grande longueur d'onde avec un analyseur de réseau. Une résonance est observée à 40 GHz, correspondant à un plasmon d'une longueur d'onde de 100 μm. Ce résultat constitue un pas important vers la réalisation de dispositifs plasmoniques résonnants et vers l'étude des plasmons dans des super-réseaux bipolaires. Enfin, nous étudions la rupture de l'effet Hall quantique entier dans un échantillon de graphène bicouche. Le transport en courant continu et le bruit à 5 GHz démontrent que le champ de rupture intrinsèque peut être atteint. Sa signature est un décollage brutal du bruit, avec un facteur de Fano superpoissonien. Comme mécanisme de rupture, nous proposons l'instabilité des magnetoexcitons.