Calibration des Jet, mesure des sections efficaces et recherche de nouvelles physiques avec les données du Run 2 de l’expérience ATLAS
Auteur / Autrice : | Robert Hankache |
Direction : | Mélissa Ridel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance le 24/09/2019 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la terre et de l'environnement et physique de l'univers (Paris ; 2014-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Physique nucléaire et hautes énergies (Paris ; 1997-....) |
Jury : | Président / Présidente : Tancredi Carli |
Examinateurs / Examinatrices : Matthew Charles, Bogdan Malaescu | |
Rapporteur / Rapporteuse : Paolo Azzurri, Emanuela Barberis |
Mots clés
Résumé
Le Modèle Standard est la théorie actuelle utilisée pour décrire les particules élémentaires et leurs interactions fondamentales (à l'exception de la gravité). Ma thèse au sein de l'expérience ATLAS met ce modèle sous test utilisant des objets appelés jets, pour étudier l’état final de particules qui interagissent à travers la force forte. Tout d'abord, j'ai contribué à une méthode d'étalonnage de jet visant à calibrer l'échelle d'énergie des jets dans la région avant du détecteur par rapport à la région centrale. J'ai amélioré la calibration en la rendant plus rapide et plus précise. Ensuite, j'ai travaillé sur une analyse de recherche de la nouvelle physique en utilisant des événements à deux jets. Le Modèle Standard prédit une distribution lisse de la masse invariante des bi-jets, d'où la recherche d'une bosse pouvant provenir d’une nouvelle particule. Comme aucune bosse significative n'est détectée, nous avons mis des limites sur des signaux prédits par des théories au delà du Modèle Standard. Enfin, j'ai développé une nouvelle analyse de physique mesurant la section efficace différentielle du jet ayant le plus haut moment transverse en fonction du moment transverse et de la rapidité. Le défi consistait à factoriser les effets du détecteur (résolution et acceptance) de l'observable, ce que j'ai fait en utilisant une nouvelle technique de déploiement. J'ai également travaillé sur le calcul des prédictions théoriques qui était très difficile à réaliser et nécessitait la mise en place de régularisations spéciales. La mesure et les prédictions sont ensuite comparées et des tensions, qui s’expliquent par la complexité de la prédiction, sont observées.