Thèse soutenue

Physiopathologie des maladies auto-inflammatoires d’expression cutanée : aspects moléculaires et cellulaires

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Auteur / Autrice : Camille Louvrier
Direction : Serge AmselemIrina Ioana Giurgea
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génétique humaine
Date : Soutenance le 12/12/2019
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Complexité du vivant (Paris ; 2009-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Physiopathologie des maladies génétiques d'expression pédiatrique (Paris)
Jury : Président / Présidente : Éric Le Guern
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Chosidow, Sonia-Athina Karabina
Rapporteurs / Rapporteuses : Andrée Delahaye-Duriez, Achille Eric Aouba

Résumé

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Les maladies auto-inflammatoires (MAIs) monogéniques sont des maladies rares qui se caractérisent par des accès fébriles récurrents spontanément résolutifs accompagnés d’une inflammation systémique. L’objectif de ce travail était d’identifier de nouveaux marqueurs diagnostiques de MAIs et d’approfondir les connaissances physiopathologiques de ces maladies. Le premier volet concernait l’étude des mutations germinales et somatiques en mosaïque de NLRP3, gène déjà impliqué dans les MAIs. Une réinterprétation de toutes les mutations rapportées de NLRP3 chez des patients présentant une MAI ainsi qu’une étude approfondie de cinq nouveaux patients, ont permis de caractériser les spécificités des mutations en mosaïques par rapport aux mutations germinales et de préciser le cadre phénotypique de ce syndrome. Le second volet concernait l’identification d’un nouveau gène de MAI d’expression cutanée. Une étude génétique a été réalisée au sein d’une grande famille comprenant plusieurs sujets atteints d’urticaire chronique et a permis d’identifier un nouveau gène de MAI. Des tests fonctionnels ont permis de mettre en évidence une distribution anormale de la protéine mutée au niveau du cytoplasme de la cellule par rapport à la protéine sauvage. Une étude par protéomique a permis d’identifier plusieurs partenaires protéiques dont certains sont impliqués dans l’immunité innée. Au total, ce travail a permis une meilleure connaissance de la physiopathologie des MAIs d’expression cutanée avec la caractérisation de mutations en mosaïque d’un gène déjà impliqué, et l’identification d’un nouveau gène de MAI, marqueur diagnostique particulièrement utile dans ce groupe d’affections.