Thèse soutenue

Processus de rétroaction baryonique dans les galaxies naines et satellites

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Auteur / Autrice : Gohar Dashyan
Direction : Gary MamonYohan DuboisJoseph Silk
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Astrophysique
Date : Soutenance le 24/09/2019
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut d'astrophysique de Paris (1936-....)
Jury : Président / Présidente : Benoît Semelin
Examinateurs / Examinatrices : Adrianne Slyz, Annalisa Pillepich
Rapporteurs / Rapporteuses : Dominique Aubert, Frédéric Bournaud

Résumé

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Comprendre l’évolution des galaxies suppose d’expliquer leur apparence, qui résulte de leur contenu stellaire. Or les étoiles se forment à partir de gaz froid. Les processus de rétroaction baryonique peuvent empêcher la formation d’étoiles en chauffant le gaz, en générant des vents galactiques qui expulsent le gaz ou l’empêchent de parvenir dans la galaxie. Sans ces processus, les modèles peinent à reproduire les observations. Certaines étoiles, lorsqu’elles explosent en supernovae (SNe), sont considérées comme la source principale de rétroaction dans les plus petites galaxies – les galaxies naines. Cependant, selon des travaux récents, leur capacité de rétroaction est insuffisante. Par ailleurs, les galaxies naines font l'objet de divergences entre théorie et observations concernant la nature de la matière noire, qui reste méconnue. Il se peut que ces divergences soient résolues en invoquant des processus de rétroaction. En parallèle, les noyaux actifs – des trous noirs massifs qui croissent –, constituent une autre source de rétroaction. Des observations récentes suggèrent qu’ils pourraient avoir de l’importance dans les galaxies naines. Premièrement, je montre analytiquement que la capacité des noyaux actifs à générer des vents galactiques dépasse souvent celle des SNe. Ensuite, je montre numériquement que le noyau actif d’une galaxie peut impacter l’évolution galaxie voisine. Enfin, je montre par une série de simulations numériques que l’injection de rayonnement cosmique par les SNe réduit la formation d’étoiles et augmente la génération de vents, qui sont alors en bien meilleur accord avec les observations, bien qu'encore en deçà.