Auteur / Autrice : | Joséphine Brice |
Direction : | Anne-Geneviève Marcelin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Virologie |
Date : | Soutenance le 02/12/2019 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Complexité du vivant (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Pierre Louis d'épidémiologie et de santé publique (Paris ; 2014-....) |
Jury : | Président / Présidente : Karine Lacombe |
Examinateurs / Examinatrices : Brigitte Ranque-François, Pierre Buffet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Albert Faye, Diane Descamps |
Mots clés
Résumé
L’absence de virémie VIH détectable chez 3 enfants après l’arrêt du traitement antirétroviral suggère qu’une thérapie très précoce pourrait amener à une cure fonctionnelle. L’objectif principal est de caractériser de manière qualitative et quantitative le réservoir viral ainsi que les anticorps anti-VIH chez des enfants en suppression virologique afin d’identifier les facteurs associés à leur diminution. Il s’agit d’une étude prospective transversale incluant 97 enfants, au CHU Gabriel Touré (Bamako, Mali). Ils avaient un âge médian de 9,8 ans et de 3,3 ans à la mise en route du traitement avec une durée médiane de traitement de 5,4 années. Le taux médian d’ADN-VIH était de 445 copies/106 PBMCs, la médiane d’activité des anticorps anti-gp41 était de 0,29 DO et le niveau médian des anticorps anti-VIH était 14,1 S/CO. Nous avons montré une prévalence élevée de la résistance au VIH dans l'ADN. Huit séroréversions VIH ont été identifiées. Une activité basse des anticorps anti-gp41 était associée à un plus jeune âge d’initiation du traitement et avec un faible niveau d’anticorps anti-VIH. Un faible niveau d’anticorps anti-VIH était associée à une initiation précoce du traitement. Une proportion significative d'enfants VHIV en suppression virologique ayant commencé une thérapie avant l'âge de 2 ans ont cessé de produire et/ou ont progressivement perdu les anticorps anti-VIH.