Rang social, système dopaminergique et réponse au stress
Auteur / Autrice : | Dorian Battivelli |
Direction : | François Tronche, Sébastien Parnaudeau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences |
Date : | Soutenance le 20/12/2019 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cerveau, cognition, comportement (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Neurosciences Paris-Seine (2014-....) |
Jury : | Président / Présidente : Martine Cador |
Examinateurs / Examinatrices : Christelle Baunez, Franck Schürhoff, Véronique Fabre | |
Rapporteur / Rapporteuse : Eduardo Gascon Gonzalo, Guilan Vodjdani |
Mots clés
Résumé
L'organisation hiérarchique est la marque de nombreux vertébrés. Des associations entre rang social et état de santé sont signalées chez de nombreuses espèces incluant l’humain. Cependant, les mécanismes impliqués sont mal compris. La réponse au stress, spécifique au rang social chez de nombreux animaux, intervient dans de nombreuses pathologies psychiatriques. Ceci suggère un rôle de la réponse au stress dans le processus liant statut social et comportement. Mon travail de thèse vise à mieux comprendre les associations qui existent entre le rang social et le comportement individuel chez la souris. Mon travail vise à clarifier la direction de cette association en observant les conséquences du rang social sur le comportement et la vulnérabilité aux maladies psychiatriques, et réciproquement, en identifiant des marqueurs individuels précoces pouvant contribuer à façonner le destin social. Au niveau physiologique, je me concentre sur la réponse au stress et ses conséquences sur le système dopaminergique (DA), en tant que médiateur potentiel des phénotypes sociaux. Pour répondre à ces questions, j'ai évalué le rang social de mâles adultes C57BL/6 via des tests compétitifs. J'ai ensuite testé ces animaux pour l'anxiété, la sociabilité et les compétences cognitives, avant et après établissement hiérarchique. Nous avons enregistré l'activité électrophysiologique de cellules DA dans la région tégmentale ventrale. J'ai quantifié la libération de DA dans la voie mésocorticolimbique et testé les souris pour la dépression et la dépendance. Enfin, j’ai évalué les conséquences d’une inactivation du récepteur des glucocorticoïdes dans les cellules DAceptives pour la dominance sociale.