Cyclisation de 2-pyridylallènes : vers de nouveaux dérivés d’indolizines et ligands carbéniques chiraux
Auteur / Autrice : | Thibaut Martinez |
Direction : | Louis Fensterbank, Virginie Mouriès-Mansuy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie moléculaire |
Date : | Soutenance le 25/10/2019 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Chimie moléculaire de Paris centre (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut parisien de chimie moléculaire (2009-....) |
Jury : | Président / Présidente : Alejandro Perez Luna |
Examinateurs / Examinatrices : Vincent Ferey, Hélène Olivier-Bourbigou, Gilles Lemière | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Xavier Guinchard, Guillaume Prestat |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les travaux réalisés dans le cadre de cette thèse sont consacrés à l’étude de réactions de cyclisations de 2-pyridylallènes à l’aide de différentes espèces électrophiles. Des 2-pyridylallènes tétrasubstitués ont ainsi été synthétisés et cyclisés en conditions acides, avec différents halogènes électrophiles, des chalcogènes ainsi que de l’or (I) pour donner de nouveaux motifs indoliziniums. Des indolizines 1,3-substitués iodées en position 2 ont également été obtenues permettant une post-fonctionnalisation par couplage croisé. L’utilisation d’or (I) comme électrophile mène à de nouveaux complexes dont les ligands rassemblent les critères structuraux pour être considérés comme des NHCs. Les propriétés électroniques (σ-donation et π-acidité) de ce type de ligand ont été évaluées théoriquement et expérimentalement : si ces composantes électroniques se sont toutes deux révélées très élevées, la σ-donation semble surpasser celle des NHCs décrits dans la littérature. Certains complexes chiraux ont pu être efficacement utilisés en catalyse énantiosélective. Il apparaît clairement que la présence du groupement oxyde de phosphine est nécessaire pour obtenir une énantiosélectivité élevée dans le cas de l’hydroxyalkoxylation intramoléculaire d’un y-allénol. Ainsi, un très bon rapport énantiomérique de 91:9 et un rendement quantitatif ont été obtenus.