Thèse soutenue

Interférométrie sur onde de matière à haute sensibilité : vers une détermination de la constante de structure fine au niveau de 10-10

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Auteur / Autrice : Léo Morel
Direction : Saïda Guellati-KhelifaPierre Cladé
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance le 23/09/2019
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Physique en Île-de-France (Paris ; 2014-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Kastler Brossel (Paris ; 1998-....)
Jury : Président / Présidente : Arnaud Landragin
Examinateurs / Examinatrices : Achim Peters
Rapporteurs / Rapporteuses : Caroline Champenois, Albert Roura

Résumé

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La constante de structure fine α peut être déterminée à partir de la mesure du rapport h/m entre la constante de Planck et la masse d’un atome m. La comparaison de la valeur expérimentale de l’anomalie du moment magnétique de l’électron ou du muon à leurs valeurs théoriques prédites par le Modèle Standard et utilisant cette valeur de α permet d’accomplir un test très précis de ce modèle. Mon travail de thèse a porté principalement sur la mesure du rapport h/m de l’isotope 87 du rubidium en utilisant un nouveau dispositif expérimental conçu pour produire une source ultra-froide par évaporation dans un piège dipolaire tout-optique chargé par une mélasse optique. Nous avons optimisé les paramètres du dispositif à l’aide d’un algorithme génétique, ce qui nous a permis de produire un condensat de Bose Einstein, contenant 120.000 atomes, polarisé dans l’état F=1, mF=0, avec un temps de cycle de 3,5 secondes. Nous avons ensuite installé le dispositif laser d’interférométrie atomique, pour interroger un nuage d’atomes froids produit dans une mélasse optique. En combinant un interféromètre utilisant des transitions Raman et la technique des oscillations de Bloch, nous avons démontré une sensibilité sans précédent sur la mesure de h/m correspondant à une incertitude statistique relative de 8,5 10-11 en 48h de temps d’intégration, soit 4,3 10-11 sur α. Cette sensibilité nous a permis d’étudier expérimentalement de nombreux effets systématiques. Nous avons de plus mené un travail de modélisation qui a contribué à la mise en place de protocoles visant à compenser les biais induits par les effets systématiques. Nous présentons un bilan provisoire du budget d’erreurs associé à ces effets.