Thèse soutenue

Étude expérimentale du système Fe-Si-C et application aux exoplanètes riches en carbone

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Auteur / Autrice : Francesca Miozzi Ferrini
Direction : Guillaume MorardGuillaume Fiquet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la Terre
Date : Soutenance le 03/07/2019
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Géosciences, ressources naturelles et environnement (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de minéralogie, de physique des matériaux et de cosmochimie (Paris ; 1997-....)
Jury : Président / Présidente : Chrystèle Sanloup
Examinateurs / Examinatrices : Giovanna Tinetti, Sébastien Merkel, Pierre Beck
Rapporteurs / Rapporteuses : Anat Shahar, James Badro

Résumé

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Plus de 4000 exoplanètes ont été découvertes, orbitant autour d’étoiles ayant différentes compositions. Ces exoplanètes sont détectées et étudiées par observations indirectes qui, dans de nombreux cas, donnent accès aux propriétés principales des planètes: leurs masses et leurs rayons. Ces paramètres peuvent être calculés à partir d’un modèle et comparés à ceux observés. Toutefois, cela est plus difficile pour des planètes qui orbitent autour d’étoiles ayant une composition chimique différente du Soleil, par exemple enrichie en carbone, car les propriétés physiques des carbures (i.e. carbures de silicium ou de fer) sont inconnues. Dans cette étude les systèmes Si-C et Fe-Si-C ont été étudiés entre 20 et 200 GPa et 300-3000 K, en utilisant la diffraction de rayons x et l’analyse chimique des échantillons récupérés pour déterminer les propriétés physiques dans des conditions extrêmes. Dans le système Si-C les équations d’états et les modèles thermiques pour les deux phases de basse et haute pression ont été déterminés. Les résultats ont ensuite été utilisé pour calculer la relation masse-rayon de planètes synthétiques ayant un noyau de fer et un manteau de SiC. Concernant le système Fe-Si-C le diagramme de phase ternaire a été reconstruit. En faisant l’hypothèse d’une composition Fe-Si-C pour un noyau planétaire, quatre différentes séquences de cristallisation ont été démontrées, déterminant des comportements dynamiques très diffèrent. En conclusion la relation masse-rayon n’est pas suffisante pour déterminer la composition et la structure interne des exoplanètes observées mais des données relatives à la chimie du système planétaire sont requises.