Thèse soutenue

A la poursuite des accélérateurs cosmiques, à l’aide des particules de haute énergie

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Auteur / Autrice : Claire Guépin
Direction : Kumiko Kotera
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Astrophysique
Date : Soutenance le 14/06/2019
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut d'astrophysique de Paris (1936-....)
Jury : Président / Présidente : Frédéric Daigne
Examinateurs / Examinatrices : Sera Markoff, Benoït Cerutti
Rapporteurs / Rapporteuses : Marianne Lemoine-Goumard, Francis Halzen

Résumé

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À l’ère de l’astronomie des messagers multiples et des phénomènes transitoires, des perspectives nouvelles s’ouvrent pour l’étude des phénomènes les plus énergétiques de notre univers, et pour dévoiler l’origine mystérieuse des rayons cosmiques d’ultra-haute énergie (RCUHE) et des neutrinos de haute énergie (HE). Les rayons cosmiques sont des particules clés dans la production de rayonnement non thermique et, plus généralement, d’émissions multi-messagers. Dans cette thèse, nous développons plusieurs outils analytiques et numériques pour étudier l’accélération et les interactions des rayons cosmiques au sein des sources énergétiques. Les neutrinos HE attestant que de tels phénomènes sont à l’œuvre, nous étudions le caractère détectable de sursauts de neutrinos provenant de sources éphémères. Nous identifions alors deux catégories de sources intéressantes, les pulsars et les événements de rupture par effet de marée. Nous montrons, avec des simulations particulaires, que les pulsars peuvent accélérer des rayons cosmiques. Nous démontrons qu’une population de pulsars milli-secondes situés au centre de notre Galaxie peut expliquer l’émission diffuse en rayons gamma observée par le détecteur HESS. De plus, une population extragalactique d’événements de rupture par effet de marée produisant des jets relativistes peut expliquer le spectre et la composition des RCUHE mesurées par l’expérience Auger, mais ne peut pas produire les neutrinos HE détectés pas l’expérience IceCube. Enfin, nous participons au développement de techniques nouvelles visant à détecter et reconstruire les propriétés des neutrinos de très haute énergie et des RCUHE, dans le cadre des projets POEMMA et GRAND.