Dévelopement d'un model intestinal in vitro recapitulant le mouvement péristaltique
Auteur / Autrice : | Lauriane Gérémie |
Direction : | Jean-Louis Viovy, Stéphanie Descroix |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biophysique |
Date : | Soutenance le 25/01/2019 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Physique en Île-de-France (Paris ; 2014-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Physique des Cellules et Cancer (Paris ; 2024-....) |
Jury : | Président / Présidente : Danijela Vignjevic |
Examinateurs / Examinatrices : Sylvain Monnier, Jacques Fattaccioli | |
Rapporteur / Rapporteuse : Abdul I. Barakat, Audrey Ferrand |
Mots clés
Résumé
Le Gut-on-chip fait partie d'un thème de recherche plus générale, appelez Organ-on-chip qui a pour objectif de développer des modèles in-vitro qui récapitulent des caractéristiques essentielles de l'organe d'intérêt. Dans le cas de l'intestin, les Gut-on-chip plateformes ont été principalement développés pour reconstituer soit l'architecture 3D de l'intestin, soit sa dynamique et plus particulièrement le péristaltisme. Durant ma thèse j'ai développé une nouvelle et polyvalente Gut-on-chip, présentant ces deux aspects du micro-environnement intestinale. Cette Peristalsis-on-chip nous a permis d'étudier l'influence du mouvement péristaltique sur le comportement cellulaire en fonction de la géométrie de la structure. Pour cette étude nous avons ensemencé des cellules Caco2 sur des substrats 2D ou 3D recouvert de laminine et les avons soumis à un étirement cyclique (à 0.2 Hz et 10\%) pendant 2, 5, 8, 16, 24 et 48 heures. Lors de ces expériences nous avons pu observer une réorientation cellulaire perpendiculaire à l'axe d'étirement que nous avons caractérisé en fonction des conditions de recouvrement, de la confluence initiale, du temps d'étirement et de la géométrie de la structure. Il est intéressant de noter que la réponse cellulaire la plus importante a été obtenue par la combinaison de la géométrie 3D et de l'étirement, ce qui illustre bien le besoin de ces deux éléments pour mieux mimer les conditions intestinales in vivo.