Thèse soutenue

Exposition personnelle au bruit et variabilité de la fréquence cardiaque

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Auteur / Autrice : Tarik El Aarbaoui
Direction : Basile Chaix
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Épidémiologie
Date : Soutenance le 24/06/2019
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Pierre Louis de santé publique : épidémiologie et sciences de l'information biomédicale (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut Pierre Louis d'épidémiologie et de santé publique (Paris ; 2014-....)
Jury : Président / Présidente : Régis Marchiano
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Mourot
Rapporteurs / Rapporteuses : Yorghos Remvikos, Catherine Lavandier

Résumé

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Les travaux rapportés dans cette thèse visaient à évaluer les associations à court terme entre l’exposition personnelle au bruit et la variabilité de la fréquence cardiaque (VFC) – en tant que proxy de l’état du système nerveux autonome – et ce, dans un contexte de vie réelle. Pour ce faire, les analyses se sont basées sur des mesures collectées par l’étude RECORD Multicapteurs, pour laquelle des sujets ont porté durant une semaine un ensemble de capteurs (un dosimètre de bruit, un électrocardiographe, un accéléromètre et un GPS) au cours de leurs activités habituelles. Dans un premier temps, nous avons documenté des associations concomitantes non-linéaire (positives), ainsi que des associations différées (négatives) entre le niveau sonore (LAeq) et les paramètres de VFC. Par la suite, nous avons évalué la manière dont ces associations étaient modulées par le contexte d’exposition, tel que défini par les lieux d’activité et les modes de transports utilisés. Bien que des différences entre les contextes aient été identifiées, leur interprétation a cependant été limitée par la mesure en contexte de vie réelle et la présence de facteurs confondants non mesurés. Enfin, la réflexion s’est portée sur la caractérisation de l’exposition au bruit, habituellement résumée à l’aide d’un seul indicateur, le LAeq, représentant la valeur moyenne de l’énergie acoustique pondérée pour correspondre à la sensibilité de l’oreille humaine. Notre étude a révélé que cet indicateur n’était pas le plus prédictif de la réponse cardiovasculaire, tant dans la dimension qu’il représente (énergétique) que dans la pondération utilisée.