Thèse soutenue

La part des femmes : une lecture de la haute noblesse castillane au XVe siècle
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Auteur / Autrice : Annabelle Marin
Direction : Élisabeth Crouzet-Pavan
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études médiévales
Date : Soutenance le 30/11/2019
Etablissement(s) : Sorbonne université en cotutelle avec Université Complutense de Madrid (1836-....)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Mondes anciens et médiévaux (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre Roland Mousnier (Paris)
Jury : Président / Présidente : Hélène Thieulin-Pardo
Examinateurs / Examinatrices : María Asenjo González, Yolanda Guerrero Navarrete
Rapporteurs / Rapporteuses : François Foronda, Martin Aurell

Résumé

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Cette thèse porte sur la question du gouvernement des femmes dans la Castille d’avant Isabelle la Catholique, se penchant sur un groupe n’ayant fait l’objet d’aucune étude approfondie : celui de la haute noblesse féminine, et plus précisément les épouses des hauts dignitaires à la cour des rois Trastamare au XVe siècle. Formulant l’hypothèse de l’existence au sein de ce milieu d’un ensemble de pratiques et de comportements communs, ce travail vise à analyser « la part des femmes » dans les mécanismes d’union et de transmission familiales. Au-delà des fonctions qui lui sont traditionnellement assignées telles que la médiation ou encore le mécénat religieux et culturel, la femme noble transmet et gère des terres, actrice à part entière des changements politiques, sociaux et économiques de son temps. L’étude de ce groupe d’épouses constitue un observatoire privilégié pour réévaluer le rôle de la femme noble, à la fois, à l’échelle de la sphère familiale, en proposant des éléments pouvant enrichir l’étude de la famille noble castillane mais aussi à l’échelle de la Castille, à travers l’examen de leurs interactions avec les acteurs du temps. En définitive, l’analyse s’emploie à livrer un autre portrait de la femme noble dans la Castille de la fin du Moyen Âge.