Thèse soutenue

La chanson populaire phonographique dans le monde arabe : évolution et problématiques identitaires. Étude de cas entre 2000 et 2010

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Auteur / Autrice : Saleheddine Bedoui
Direction : Catherine Rudent
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Musique et musicologie
Date : Soutenance le 07/12/2019
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Concepts et langages (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de Recherche en Musicologie (Paris ; 2014-....)
Jury : Président / Présidente : Mohamed Ben Abderrazak
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Cathé, Cécile Prévost-Thomas
Rapporteur / Rapporteuse : Mohamed Ben Abderrazak, Luc Charles-Dominique

Résumé

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Dès la fin des années 1970, le paysage musical dans le monde arabe a vécu des changements majeurs qui ont bouleversé les pratiques musicales en Égypte et ailleurs : les figures musicales de premier plan comme Om Kalthoum (1904-1975) et Abdelhalim Hafedh (1929-1977) commencent à disparaître. De nouvelles technologies d’enregistrement (enregistrement multipiste) et de diffusion (cassette) de la musique s’introduisent dans le marché. Le protectionnisme culturel produit d’un monopole étatique commence à s’effondrer. Une nouvelle génération d’artistes affiche sa rupture avec la précédente et s’affirme sur le marché musical arabe. Aujourd’hui, quatre décennies plus tard, il n’existe toujours pas d’étude musicologique qui s’intéresse à ces transformations. On trouve seulement un discours journalistique sentimental, nostalgique d’un « âge d’or », attaquant les nouvelles productions et leurs dangers pour l’identité musicale arabe. À travers l’examen d’un corpus de dix artistes comme ‘Angham, Nancy ‘Ajram, ‘Amr Diab et Kadhem es-Saher, sur une période qui s’étend entre 2000 et 2010, cette recherche confronte la chanson populaire phonographique contemporaine dans le monde arabe aux éléments d’une identité musicale arabe définie par la pratique musicale du début et du milieu du XXe siècle.