Thèse soutenue

La traduction des romantiques et la genèse du romantisme arabe : du transfert culturel au croisement

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Auteur / Autrice : Manel Belhadj Ali
Direction : Bernard FrancoFrédéric Lagrange
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature comparée
Date : Soutenance le 16/12/2019
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Littératures françaises et comparée (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre de recherche en littérature comparée (Paris)
Jury : Président / Présidente : Sylvain Ledda
Examinateurs / Examinatrices : Nejmeddine Khalfallah, Inès Horchani
Rapporteurs / Rapporteuses : Jocelyne Dakhlia, Juliette Vion-Dury

Résumé

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Ce travail se propose d’étudier les traductions en arabe d’œuvres littéraires romantiques françaises, de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, pendant la Nahḍa ou Renaissance arabe, pour ainsi dire. À cette fin, nous entreprenons, dans une démarche comparative, d’analyser et d’observer comment certaines œuvres du répertoire romantique français ont été reçues en Égypte et, par extension, dans le monde arabe tout entier. Notre conviction que le Romantisme français est porteur d’une « orientalité » intrinsèque tant au texte original qu’à sa transposition, nous amène à penser qu’il y aurait là, chez les traducteurs arabes, une propension affinitaire à cette esthétique romantique. Notre étude part d’un corpus comprenant le drame hugolien, Hernani, le roman épistolaire, Sous les tilleuls d’Alphonse Karr, « Le Lac » de Lamartine et de quelques poèmes extraits des Orientales d’Hugo : « Fantômes », « Lazzara », « Attente » et « Feu du ciel ». Nous tenterons de concevoir un prisme nouveau pour le regard comparatiste, en nous plaçant, non seulement du point de vue des traducteurs arabes et de l’objet qu’ils ont lu, mais aussi dans la modalité de leur lecture propre de l’œuvre qui s’est imposée à leur intelligence et à leur sensibilité.