Les céréales et les produits céréaliers au Moyen Empire. Histoire technique et économique
Auteur / Autrice : | Adeline Bats |
Direction : | Pierre Tallet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Égyptologie |
Date : | Soutenance le 17/12/2019 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mondes anciens et médiévaux (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Orient et Méditerranée (Ivry-sur-Seine, Val de Marne ; 2006-....) |
Jury : | Président / Présidente : Lilian Postel |
Examinateurs / Examinatrices : Juan Carlos Moreno Garcia, Claire Somaglino | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Brigitte Lion, Nadine Moeller |
Résumé
Cette thèse de doctorat, intitulée « Les céréales et les produits céréaliers au Moyen Empire. Histoire technique et économique » a pour objectif d’appréhender le rôle des céréales dans l’alimentation humaine, mais également de s’interroger sur la capacité de l’agriculture céréalière à dégager des excédents et par conséquent des richesses à l’origine d’une différentiation sociale. Les céréales cultivées durant le Moyen Empire, à savoir l’orge commune et le blé amidonnier, ont été introduites en Égypte en provenance du Proche-Orient durant le Néolithique. Ces deux plantes volontairement sélectionnées sont, comme les techniques agraires, adaptées à l’environnement nilotique. Après la récolte, les céréales sont entreposées dans différentes structures conformes aux besoins futurs. Le silo permet la conservation sur le long terme et par conséquent l’épargne, en prévision de pénuries alimentaires mais également dans le but d’accumuler de la richesse. Car, si la culture des céréales est destinée à subvenir en grande partie aux besoins alimentaires des Égyptiens, les terres agraires, les stocks et les produits transformés (pain et bière) servent également comme moyens de paiement. Enfin, ces biens sont employés aussi pour entretenir les liens de dépendances et les fidélités politiques.