Étude des énoncés capacitifs du type ''The cottage sleeps four'' en anglais contemporain
Auteur / Autrice : | Caroline Marty |
Direction : | Pierre Cotte |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Linguistique |
Date : | Soutenance le 23/11/2019 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Concepts et langages (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de linguistique en Sorbonne (Paris ; 2014-....) |
Jury : | Président / Présidente : Jean Albrespit |
Examinateurs / Examinatrices : Laure Gardelle, Eric Corre, Elise Mignot | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean Albrespit, Laure Gardelle |
Mots clés
Résumé
Cette thèse étudie le schéma de complémentation capacitif, présent dans les occurrence suivantes : The tent sleeps four ; The bench seats two. Il attribue au référent du sujet une capacité d’accueil quantifiée. Dans cette structure, l’alignement entre fonction syntaxique et rôle sémantique n’est pas canonique. Le sujet a un rôle de localisation et le complément post-verbal de mesure a un rôle agentif, habituellement rempli par le sujet. La modification de cet alignement prototypique permet de signifier la capacité sans avoir recours à un marqueur dédié. La thèse propose de décrire et d’analyser ce schéma de complémentation peu mentionné dans la littérature existante. La description des constituants de la structure est fondée sur l’étude d’une base de données. Un profil formel de ce type d’énoncés est proposé. Le sujet est toujours envisagé comme un contenant. Le verbe dénote un besoin naturel en lien avec le référent du sujet. Le complément de mesure code une quantité dont l’unité de mesure est un animé humain. Il n’y a pas de marqueur dédié à l’expression du capacitif dans le schéma. Cette modalité de type possible émerge via le lien, matérialisé par le verbe, entre les entités nominales sujet et complément de mesure. La capacité est rendue possible par le sujet thématisé, duquel le possible émane (aptitude interne).. Cette absence de marqueur spécifique pour coder le permissif rappelle la notion de construction linguistique. L’attribution d’un tel statut pour schéma est interrogée, en vertu des principes de la Grammaire de construction (non-compositionnalité du sens, stockage linguistique, productivité du schéma).