Thèse soutenue

TES résistif et électronique cryogénique de contre-réaction active associée

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Auteur / Autrice : Galahad Jego
Direction : Jean-Luc Sauvageot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Astronomie et Astrophysique
Date : Soutenance le 06/12/2019
Etablissement(s) : Université Paris-Saclay (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de recherche sur les lois fondamentales de l'Univers (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 1991-....)
établissement opérateur d'inscription : Université Paris-Sud (1970-2019)
Jury : Président / Présidente : Alain Abergel
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Luc Sauvageot, Alain Abergel, Jules Gascon, Martin Loidl, Dan McCammon, Damien Prêle, Natalie Webb, Xavier de La Broïse
Rapporteurs / Rapporteuses : Jules Gascon, Martin Loidl

Mots clés

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Résumé

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Depuis quelques années, le CSNSM d’Orsay est capable de fabriquer des pistes en niobium et silicium en méandres qui forment des microcalorimètres TES à haute résistivité (HRTES). La haute impédance permet l’utilisation d’une électronique de lecture à base de transistors. Cela simplifie le multiplexage et offre la possibilité de déplacer le premier étage de lecture à un étage plus chaud du cryogénérateur limitant alors la puissance Joule dissipée sur l’étage des thermomètres. Le travail de ce document vise à étudier la crédibilité des HRTES en tant que détecteur haute résolution à l’aide d’une contre-réaction active en proposant un modèle thermoélectrique résolu analytiquement et numériquement. Les paramètres de ce modèle sont déterminés expérimentalement. Les mesures de la résolution numérique du modèle sont confrontées aux mesures à l’équilibre thermique et lors d’une excitation thermique. Il donne des résultats très cohérents. La résolution analytique du modèle permet de faire des projections de résolution et d’optimisation du détecteur. La résolution théorique qui en découle ne s’oppose pas à l’objectif de moins de 2,5 eV d’Athéna. Cette étude indique aussi que la contre-réaction active réduit les effets du découplage électrons/phonons et stabilise le HRTES au point de polarisation souhaité. Elle encourage à poursuivre les efforts de développement.