Recherche d'ondes gravitationnelles produites par des cordes cosmiques dans les données LIGO-Virgo
Auteur / Autrice : | Imène Belahcene |
Direction : | Patrice Hello |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Astroparticules et cosmologie |
Date : | Soutenance le 25/10/2019 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Particules, hadrons, énergie et noyau : instrumentation, imagerie, cosmos et simulation (Orsay, Essonne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de l'accélérateur linéaire (Orsay, Essonne ; 1969-2019) |
établissement opérateur d'inscription : Université Paris-Sud (1970-2019) | |
Jury : | Président / Présidente : Marie-Hélène Schune |
Examinateurs / Examinatrices : Patrice Hello, Marie-Hélène Schune, Christophe Ringeval, Edward Porter, Danièle Steer, Tania Regimbau, Florent Robinet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Christophe Ringeval, Edward Porter |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse présente les résultats de la recherche de signaux d’ondes gravitationnelles produits par des cordes cosmiques dans les données des deux premières périodes d’observation des détecteurs de seconde génération Advanced LIGO et Advanced Virgo. Les cordes cosmiques sont des défauts topologiques unidimensionnels créés dans l’Univers primordial. Ces objets sont prédits par de nombreux modèles de physiques de très hautes énergies. La forme attendue du signal d’ondes gravitationnelles émis par des cordes cosmiques est prédite par la théorie. On utilise une technique de filtrage optimal pour rechercher la présence d’un signal dans les données des détecteurs Advanced LIGO et Advanced Virgo. Cette technique est optimale si le bruit du détecteur est gaussien et stationnaire, ce qui n’est pas le cas. Une partie essentielle du travail de thèse a consisté à comprendre et réduire le bruit de fond de l’analyse. Ce travail sur la qualité des données a permis d’augmenter la sensibilité de la recherche. De plus on montre que la recherche de signaux transitoires d‘ondes gravitationnelles produits par des cordes cosmiques est limitée par la présence d‘une famille particulière de bruits qui miment le signal prédit pour les cordes cosmiques. En l'absence de détection, nous avons placé des limites sur les paramètres qui caractérisent un réseau de cordes cosmiques pour différents modèles théoriques, afin de préciser les conditions d’existence de ces dernières.