Surfaces luminescentes pour la detection ou la lutte contre les bacteries
Auteur / Autrice : | Gabriela Morán Cruz |
Direction : | Rachel Méallet-Renault, Bianca Sclavi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie |
Date : | Soutenance le 25/07/2019 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences chimiques : molécules, matériaux, instrumentation et biosystèmes (Orsay, Essonne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : Université Paris-Sud (1970-2019) |
Laboratoire : Institut des sciences moléculaires d'Orsay (2010-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Antoine Pallandre |
Examinateurs / Examinatrices : Rachel Méallet-Renault, Bianca Sclavi, Antoine Pallandre, Andreas Reisch, Michel Sliwa | |
Rapporteur / Rapporteuse : Andreas Reisch, Alain M. Jonas |
Mots clés
Résumé
Le 20ème siècle a vu le recul des maladies infectieuses grâce aux antibiotiques. Cependant leur importante utilisation a rendu certaines bactéries, comme Staphylococcus aureus ou Pseudomonas aeruginosa (multi)résistantes. Un des moyens de lutte est de réduire la consommation d’antibiotiques ou de cibler ceux qui seront actif sur une souche identifiée. Nous souhaitons développer des surfaces et des dispositifs sensibles pour la détection précoce, rapide de bactéries pathogènes dans des fluides. Cela permettra de limiter la contamination et donc l’usage de médicaments. Ce projet regroupe 3 partenaires qui travaillent en synergie en mettant à profit leur expertise en physico-chimie, chimie de synthèse et microbiologie. Des nano-objets fluorescents, biocompatibles, et sensibles à la croissance bactérienne seront immobilisés sur des surfaces de verre. Ils seront rendus sélectifs de bactéries pathogènes par des traitements post-synthétiques. Il s’agit in fine de mettre au point un dispositif de détection miniaturisé et de tester la résistance aux antibiotiques des pathogènes détectés.