Thèse soutenue

Source paramétrique optique de quelques cycles optiques dans le moyen infrarouge stabilisée en CEP à haut taux de répétition

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Auteur / Autrice : Gaëtan Jargot
Direction : Marc Hanna
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance le 19/12/2019
Etablissement(s) : Université Paris-Saclay (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Ondes et matière (Orsay, Essonne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : Institut d'optique Graduate school (Palaiseau, Essonne ; 1920-....)
Laboratoire : Laboratoire Charles Fabry / Lasers - FASTLITE
Jury : Président / Présidente : Sophie Kazamias
Examinateurs / Examinatrices : Marc Hanna, Aurélie Jullien, Thibaut Sylvestre, Patricia Segonds
Rapporteurs / Rapporteuses : Aurélie Jullien, Thibaut Sylvestre

Mots clés

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Résumé

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Résumé : La génération d’impulsions de quelques cycles optiques stabilisées en CEP dans le moyen infrarouge utilisant la technique d’amplification paramétrique optique à fort taux de répétition est d’un grand intérêt pour diverses études de dynamiques ultra-brèves. Les travaux de cette thèse sont directement inscrits dans ce cadre. Nous décrivons un système émettant des impulsions dont le spectre est centré à 2.1 µm avec une durée de 19.5 fs et une énergie de 31 µJ opérant à 10 kHz avec une stabilité RMS de 0.54 %. Ce système se distingue de l’état de l’art par la mise en œuvre d’une technique de différence de fréquence en ligne permettant d’obtenir une stabilité de la CEP tir-à-tir de 107 mrad pendant quatre heures. De plus cette thèse à permis le dévelopement d’un dispositf émettant des impulsions de quelques cycles optiques à 1.55 µm opérant à haut taux de répétition (125 kHz). Ce système est le résultat de l’assemblage d’un amplificateur paramétrique optique et d’un systéme de compression non-lineaire dans une cellule multi-passage. La propagation non linéaire périodique dans la cellule en régime de dispersion anormale permet une compression solitonique, tout en moyennant les effets spatiaux de la nonlinéarité sur le faisceau. Nous démontrons ainsi l’autocompression d’impulsions initiales de 19 µJ 63 fs vers des impulsions en sortie de 14 µJ 22 fs.