Algorithmes d’identification par régression pseudo-linéaire avec prédicteurs paramétrisés sur des bases généralisées de fonctions de transfert orthonormales
Auteur / Autrice : | Bernard Vau |
Direction : | Henri Bourlès |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Automatique |
Date : | Soutenance le 08/11/2019 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences et technologies de l'information et de la communication (Orsay, Essonne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Systèmes et applications des technologies de l'information et de l'énergie (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 2002-....) |
établissement opérateur d'inscription : École normale supérieure Paris-Saclay (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 1912-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Xavier Bombois |
Examinateurs / Examinatrices : József Bokor, Ioan Doré Landau, Hélène Piet-Lahanier | |
Rapporteur / Rapporteuse : Xavier Bombois, József Bokor |
Mots clés
Résumé
Cette thèse porte sur l’identification des systèmes linéaires stationnaires, représentés par des fonctions de transfert en temps discret. Pour un ordre donné, contrairement aux méthodes d'identification visant explicitement à minimiser la variance de l'erreur de prédiction, les algorithmes basés sur la régression pseudo-linéaire induisent des modèles dont la distribution des biais est dépendante de la paramétrisation du prédicteur. Ceci a été démontré grâce au concept innovant d'erreur de prédiction équivalente, signal en général non mesurable, dont la variance est effectivement minimisée dans le cadre de la régression pseudo-linéaire.Dans un second temps, sont proposées des versions revisitées des algorithmes récursifs de l'erreur de sortie et des moindres carrés étendus (ainsi que de leurs équivalents en boucle fermée), dont les prédicteurs sont exprimés sur les bases généralisées de fonctions de transfert orthonormales, introduites par Heuberger et al. dans les années 1990 et 2000. La sélection des pôles de la base revient à imposer le noyau reproduisant de l'espace de Hilbert auquel appartiennent ces fonctions de transfert, et à spécifier la manière dont l'approximation est réalisée par les algorithmes. Nous utilisons une expression particulière de ce noyau reproduisant pour introduire un indicateur de l'effet des pôles de la base sur la qualité de l'ajustement du modèle dans le domaine fréquentiel. Cet indicateur joue un grand rôle d'un point de vue heuristique. Enfin, un test de validation en adéquation avec ces algorithmes d'identification est proposé, dont les propriétés statistiques sont explicitées. Les retombées concrètes de ces travaux résident dans la mise à disposition de paramètres de réglages simples et peu nombreux (les pôles de la base), utilisables en fonction du but implicite assigné à l'identification. L'obtention de modèles d'ordre réduit s'en trouve facilitée. De plus l'identification des systèmes raides - comportant des modes dont les fréquences sont séparées de plusieurs décades- jusqu'alors impossible en temps discret, est rendue accessible.