Influence des variables de contrôle sur l’émergence des paradigmes physiologiques de la performance en course à pied
Auteur / Autrice : | Claire Molinari |
Direction : | Sophie Besse, Véronique Billat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé |
Date : | Soutenance le 18/12/2019 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Structure et dynamique des systèmes vivants (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Unité de Biologie Intégrative des Adaptations à l'Exercice (Evry, Essonne) - Unité de biologie intégrative des adaptations à l'exercice / UBIAE |
établissement opérateur d'inscription : Université d'Évry-Val-d'Essonne (1991-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Nicolas Peyrot |
Examinateurs / Examinatrices : Stefano Lazzer, Caroline Nicol, Stéphane Labbé, Anne-Marie Heugas de Panafieu | |
Rapporteur / Rapporteuse : Stefano Lazzer |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse avait pour ambition de contribuer à la compréhension des effets des variables de contrôle sur la performance, que sont le temps, la vitesse, la perception de l'effort (article 1), la distance (article 2) ainsi que V̇O2 et la fréquence cardiaque (article 3). Nous avons pu réaliser ce travail en utilisant les nouvelles possibilités qu'offrent les nouvelles technologies affranchissant le physiologiste du tapis roulant tout en disposant de la possibilité de contrôler par Bluetooth® toutes les variables physiologiques. Nous avons mis en évidence que : 1) les athlètes étaient capables d'adapter et de reproduire des réponses physiologiques non seulement en intensité mais en durée (article 1), 2) lorsque la variable de contrôle est la distance avec une mise en situation de compétition, la contribution de l'énergie à V̇O2max était relativement identique en proportion de l'énergie aérobie et ce, du 100 au 10,000m (article 2). Il y aurait donc un continuum énergétique allant du sprint au 10 kilomètres qui pourrait être une information intégrée dans l'organisme de façon centrale (demi-fond et fond) ou métabolique (sprint), 3) Enfin, nous avons montré que même dans un effort assez long (12 minutes) et maximal, le coureur tirait bénéfice d'une aide de contrôle « physiologique » par la fréquence cardiaque ou V̇O2 pour parvenir à sa meilleure performance. En conclusion, ce travail de thèse propose une méthodologie dans laquelle le coureur devient autonome dans le choix de sa stratégie de vitesse en s'affranchissant des calculs de vitesse cible à partir des seuils physiologiques, V̇O2max et autres facteurs physiologiques rendus limitants en cela.