Politique monétaire, croissance économique et microfinance : une analyse théorique et empirique sur données de panel de pays en voie de developpement
Auteur / Autrice : | Jean michel Banto |
Direction : | Eric Paget-Blanc, Marc-Arthur Diaye |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 27/11/2019 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'Homme et de la société (Sceaux, Hauts-de-Seine ; 2015-2020) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Mines-Télécom-Business School. Laboratoire en Innovation, Technologies, Economie et Management (Evry, Essonne) |
établissement opérateur d'inscription : Université d'Évry-Val-d'Essonne (1991-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Damien Mourey |
Examinateurs / Examinatrices : Eric Paget-Blanc, Marc-Arthur Diaye, Damien Mourey, Patricia Crifo, Erwan Le Saout, Gerhard Coetzee, Ndiouma Ndour | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Patricia Crifo, Erwan Le Saout |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Tout d'abord, cette thèse examine les relations d'une part entre la politique monétaire et la microfinance et d'autre part celles liées à la croissance économique et le secteur de la microfinance. Nos résultats montrent dans le premier cas que les taux des institutions de microfinance (IMF) à vocation non commerciale sont moins sensibles à la politique monétaire contrairement à ceux des IMF à vocation commerciale. Ce résultat peut s'expliquer par la possibilité des IMF à vocation commerciale à avoir un accès plus important au financement bancaire contrairement aux IMF à vocation non commerciale. Quant au deuxième cas, nous trouvons que la microfinance affecte la croissance économique à travers les canaux de transmission que sont la consommation et l'investissement. Ensuite, nous avons analysé l'impact des indicateurs de gouvernance notamment le nombre de personnes au conseil d'administration, le statut juridique et les ratios de prudentielles sur les performances financières et sociales des IMF dans un premier temps et dans un second temps nous examinons l'effet de la structure du capital sur l'activité de microcrédit à court, moyen et long terme. En ce qui concerne la gouvernance, nous trouvons que les IMF ayant le statut de « société anonyme » dégagent des marges bénéficiaires plus importantes que les institutions mutualiste et coopérative d'épargne et de crédit (IMCEC). Quant aux travaux sur la structure du capital, nous remarquons que les prêts aux populations à faibles revenus sont refinancés par les emprunts bancaires dont la conséquence est le renchérissement du taux prêteur. Enfin, nous constatons que les IMF qui se refinancent par les dépôts ont une activité de prêt plus importante que celles qui se refinancent par des emprunts bancaires.