Thèse soutenue

Filmer/Chercher : retour sur De cendres et de braises, un film de recherche dans une banlieue ouvrière en mutation

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Auteur / Autrice : Manon Ott
Direction : Joyce Sebag
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sociologie, anthropologie, démographie
Date : Soutenance le 02/07/2019
Etablissement(s) : Université Paris-Saclay (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'Homme et de la société (Sceaux, Hauts-de-Seine ; 2015-2020)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre Pierre Naville (Evry)
établissement opérateur d'inscription : Université d'Évry-Val-d'Essonne (1991-....)
Jury : Président / Présidente : Marie-Hélène Bacqué
Examinateurs / Examinatrices : Joyce Sebag, Antoine de Baecque, Frédéric Sojcher, Réjane Hamus-Vallée, Boris Petric
Rapporteur / Rapporteuse : Antoine de Baecque

Mots clés

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Résumé

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Au croisement des sciences sociales et du cinéma, de la recherche et de la pratique artistique, cette thèse comprend deux volets : un film et un texte.Tourné au cours d'une recherche de cinq années en immersion dans les quartiers populaires de la ville des Mureaux, à proximité de l'usine Renault de Flins, le film De cendres et de braises (long-métrage documentaire) propose un portrait, à la fois sensible et politique, de cette banlieue ouvrière en mutation. Allant à la rencontre de ses habitants, il nous invite à écouter leurs paroles. Qu'elles soient douces, révoltées ou chantées, au pied des tours de la cité, à l'entrée de l'usine ou à côté d'un feu, celles-ci révèlent des subjectivités aussi bien intimes que politiques.Le texte, qui accompagne le film, contextualise le terrain de la recherche. Nourri du récit des habitants rencontrés, il revisite l'histoire de ces quartiers, à la croisée de l'histoire ouvrière, de l'immigration et de l'urbanisation. Il revient sur l'expérience et la fabrication du film, et notamment, sur la mise en scène de la parole et ses enjeux. Proposant une approche à la fois pratique et théorique du cinéma documentaire, cette recherche-création s'interroge ainsi sur les contours et les possibles d'un cinéma de recherche. Là où un « partage du sensible » (Rancière) pourrait permettre d'autres formes de politique.