Les difficultés dans le lien social chez des sujets en milieu carcéral : l’emprisonnement est-il un mode de traitement ?
Auteur / Autrice : | Luis Iriarte perez |
Direction : | Michel Grollier, Pierre-Paul Costantini |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 25/09/2019 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Éducation, Cognition, Langages, Interactions, Santé (ECLIS) (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Jury : | Président / Présidente : François Sauvagnat |
Examinateurs / Examinatrices : Clotilde Leguil | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Antoine Masson, Marie-José Grihom |
Résumé
Le concept de lien social a été examiné par différents courants de la pensée tout au long de l’histoire, tel que la philosophie, la sociologie et la psychologie. Nous l’aborderons en prenant en compte ce que le psychanalyste Jacques Lacan a pu élaborer dans son enseignement, partant de deux notions spécifiques : le discours et le symptôme. La première rend compte de comment s’établissent les relations dans différents structures de notre société. La deuxième tient en considération comment un individu se rattache à un autre par les traits les plus singuliers de chacun. Donc, nous partirons de ces théories pour examiner quelles sont les difficultés dans le lien social présentées par les sujets en milieu carcéral. En ce sens, nous pensons que l’importance clinique du concept de lien social, deviendra plus évidente si nous comprenons comment il se présente dans les énoncés des détenus, qui seront suivis au sein d’un établissement pénitencier. Autour de ce type d’institutions surgit l’hypothèse suivante : il existe une inadéquation entre la réponse carcérale et les pathologies présentées par des sujets incarcérés. Cette recherche vise à saisir l’inadéquation existante et à proposer des conjectures qui permettront un travail plus adéquat à la réalité de cette population.