Thèse soutenue

Travail à perte : psychopathologie d’un mode contemporain de passage à l’acte

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Auteur / Autrice : Lara Pennec
Direction : Laurent Ottavi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance le 24/01/2019
Etablissement(s) : Rennes 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Éducation, Cognition, Langages, Interactions, Santé (ECLIS) (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019)
Laboratoire : Recherches en Psychopathologie- nouveaux symptômes et lien social / EA 4050
Jury : Président / Présidente : Ali Aït Abdelmalek
Examinateurs / Examinatrices : Pascale Molinier, Emmanuelle Borgnis Desbordes
Rapporteurs / Rapporteuses : Laetitia Petit, Marie-Jean Sauret

Résumé

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Les suicides sur les lieux de travail, perçus comme l’acmé d’un phénomène de souffrance au travail, proposent une confirmation au malaise dans la culture bien qu’ils renvoient l’énigme au champ social. Ils formulent avec insistance des interrogations à destination de la société du travail comme des questions singulières sur le passage à l’acte. La thèse s’attache d’abord à établir les fondements épistémologiques tant sociologiques que psychanalytiques qui permettent d’expliciter la question et les effets que les suicides établissent. Puis, c’est en définissant les conditions du cas que le propos entre ensuite dans les distinctions spécifiques au sein de la causalité inconsciente du passage à l’acte d’une part et de la cohérence de la structure sérielle du phénomène d’autre part. L’issue conclusive ouvrira sur les enjeux de jouissance au champ économique et social.