Thèse soutenue

Les représentations du loup garou de l’Antiquité à nos jours : une étude au long cours d’un mythe qui se recharge au fil du temps

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Auteur / Autrice : Julie Trevily
Direction : Annie Antoine
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 25/01/2019
Etablissement(s) : Rennes 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés, temps, territoires (Angers)
Partenaire(s) de recherche : COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019)
Laboratoire : Centre de Recherche en Archéologie, Archéosciences, Histoire
Jury : Président / Présidente : Antoine Follain
Examinateurs / Examinatrices : Daniel Pichot
Rapporteurs / Rapporteuses : Nathalie Prince, Claude Lecouteux

Résumé

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Cette thèse de doctorat met en oeuvre une analyse transverse au long cours des figures représentant le loup garou à travers les siècles. L’objet de cette enquête est multiple : trouver les fondements du mythe, voir dans quelle mesure il s’est transmis par le biais des élites, comprendre la valeur de la créature d’un point de vue sociologique. Pour résumer l’ensemble, il s’agit de voir comment, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, ce mythe a traversé les époques, perdant ou gagnant des éléments d’identité mais se rechargeant toujours assez pour rester évocateur de la société qui l’entoure. Malgré la difficile prise en compte des sources très anciennes, celles de la mythologie par exemple – un travail de mise en perspective s’est construit autour de la perception, de la représentation du loup garou comme moyen de questionner l’homme et sa valeur au cours des différentes périodes historiques qui voient évoluer sa valeur de manière tantôt positive, tantôt négative. Ces changements s’expliquent par le poids des guerres, par celui des institutions, mais aussi par la pression, parfois terrible, de canis lupus sur le territoire français. Ce mythe, international et très populaire aujourd’hui, offre de nombreuses possibilités de questionner nos comportements, peurs et attentes, au travers de versions plus ou moins romantiques, plus ou moins réalistes, en fonction des médias choisis, comme nous le montrent les différentes œuvres étudiées depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours.