Évolution du commerce et des formes urbaines à travers la transformation numérique
Auteur / Autrice : | Marion Trommenschlager |
Direction : | Christian Le Moënne |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance le 13/02/2019 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, temps, territoires (Angers) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Laboratoire : Pôle de Recherche Francophonies, Interculturel, Communication, Sociolinguistique | |
Jury : | Président / Présidente : Patrice de La Broise |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Luc Bouillon, Catherine Loneux | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Sylvie Parrini-Alemanno, Elizabeth Gardère |
Mots clés
Résumé
Avec l’accélération sociale de la « modernité tardive », de nouveaux enjeux politiques et économiques occupent une place de plus en plus importante dans les compositions territoriales, en les confrontant à une recomposition forte des temporalités qui affectent le monde vécu. La transformation numérique n’en est pas la cause mais s’inscrit dans cette dynamique « d’éphémérisation du présent » et la renforce vraisemblablement selon des modalités concrètes, à divers niveaux d’échelle. Il s'agit dans ce travail de comprendre comment les relations entre les formes commerciales et les formes spatiales sont recomposées, redessinées pas la mutation numérique, en étudiant, dans le cadre d'une CIFRE, les évolutions respectives des commerces et du territoire du centre-ville de Rennes. Le projet de recherche proposé ici vise à comprendre l'articulation entre les pratiques de la ville, les pratiques commerciales, les lieux et espaces, mais également les temporalités. Ce programme de recherches, s’inscrit de façon très large dans les problématiques « Entre formes et normes » de l’équipe PREFIcs. Il repose sur une conception étendue des logiques d’information et de communication qui considèrent que l’information, pour être mise en sens, symbolique, doit être également un processus de mise en forme, prenant en compte l’articulation des formes organisationnelles. Cette recherche questionne donc la reconfiguration de l’espace-temps, celle des sphères publiques et des affectations matérielles comme cadre pour les logiques commerciales et les imaginaires de consommation.