Émerger à l’altérité : vers une approche anthropologique de la condition juvénile : l’exemple des pratiques festives et des usages de substances psychoactives
Auteur / Autrice : | Christophe Pecqueur |
Direction : | Jean-Yves Dartiguenave, Jean-Claude Quentel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 18/01/2019 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, temps, territoires (Angers) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Laboratoire : Laboratoire interdisciplinaire de recherche en innovations sociétales | |
Jury : | Président / Présidente : Joëlle Deniot |
Examinateurs / Examinatrices : Laurence Gavarini, Jocelyn Lachance, Véronique Grappe-Nahoum | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Gilles Ferréol, Jean-Marie Seca |
Mots clés
Résumé
Cette recherche s’articule autour d’un double questionnement sur les phénomènes sociaux d’adolescence et de jeunesse. D’abord, une réflexion critique sur l’usage des notions d’adolescence et de jeunesse par la sociologie nous conduit à développer, en nous appuyant notamment sur les apports d’autres disciplines comme la psychanalyse, une approche anthropologique de la condition juvénile. Celle-ci est alors définie à l’articulation du processus général d’émergence au principe d’altérité, qui marque anthropologiquement la sortie de l’enfance, et des conditions sociales d’exercice de ce processus. De là, nous rendons compte de la singularité de l’expérience contemporaine de la juvénilité à travers l’exemple des pratiques festives et des usages de substances psychoactives. L’univers social des pratiques festives juvéniles, notamment marqué par la mise en scène de l’excès, apparaît alors comme un espace majeur de socialisation des jeunes générations. S’il peut avoir une fonction pour symboliser la coupure avec le monde de l’enfance qui accompagne l’entrée dans l’adolescence, il n’est pas ou peu opérant dans le processus d’agrégation au monde adulte.