Perception et pratiques de mesure du capital immatériel dans les entreprises de services marocaines : une étude exploratoire
Auteur / Autrice : | Ghita Bennis |
Direction : | Gervais Thenet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 19/11/2019 |
Etablissement(s) : | Rennes 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences économiques et sciences de gestion (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche en économie et management (Rennes ; Caen ; 2004-....) |
ComuE : Université Bretagne Loire (2016-2019) | |
Jury : | Président / Présidente : François Meyssonnier |
Examinateurs / Examinatrices : Gervais Thenet, François Meyssonnier, Nicolas Berland, Fabienne Villesèque-Dubus, Karim Charaf | |
Rapporteur / Rapporteuse : Nicolas Berland, Fabienne Villesèque-Dubus |
Mots clés
Résumé
Le capital immatériel correspond à cette main invisible qui conditionne la compétitivité des entreprises évoluant dans un contexte d’économie de la connaissance. Le concept constitue un des piliers de la stratégie de développement du Maroc. Notre étude porte sur les entreprises de service marocaines. En vue de mettre en perspective les représentations sociales de la performance immatérielle, nous avons conduit 60 entretiens semi-directifs ainsi qu’une étude de cas. Le corpus empirique a fait l’objet d’une analyse de contenu. La génération des catégories conceptualisantes est issue d’un raisonnement abductif. Afin d’extraire les résultats, nous avons eu recours aux matrices d’analyse intra-site et inter-sites. La théorie des ressources et des compétences (Resource Based View) et la théorie des parties prenantes dans sa perspective instrumentale composent notre cadre théorique. Les résultats de la recherche nous ont conduit à élaborer une grille interprétative reprenant les dimensions centrales du capital immatériel sous deux angles de vue : le secteur d’activité d’une part et la nature de service, d’autre part. Si les pratiques de gestion sont plus ou moins communes entre les entreprises de l’échantillon, on note des différences importantes en termes de déterminants perçus. Les résultats de l’étude de cas montrent que l’incompréhension du concept de capital immatériel par les acteurs constitue une limite à son pilotage et au processus de prise de décision.