Thèse soutenue

Caractérisation du phénotype hépatosplénique d'un nouveau modèle de rats acéruloplasminémiques pour une meilleure compréhension des mécanismes physiopathologiques de l'acéruloplasminémie héréditaire

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Auteur / Autrice : Moussa Kenawi
Direction : Olivier LoréalAnne Gougeon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physiologie, physiopathologie et biologie systémique médicale
Date : Soutenance le 14/11/2019
Etablissement(s) : Rennes 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : ComuE : Université Bretagne Loire (2016-2019)
Laboratoire : Foie, métabolismes et cancer (Rennes ; 2010-2016)

Mots clés

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Résumé

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L’acéruloplasminémie héréditaire est une pathologie génétique rare, résultant en une absence de céruloplasmine fonctionnelle dans le plasma. La pathologie entraîne des surcharges en fer, notamment au niveau hépatocytaire. Cependant, les macrophages hépatiques et spléniques des patients ne semblent pas impactés par la surcharge en fer, alors même que la céruloplasmine est décrite comme nécessaire à la sortie du fer macrophagique. Notre hypothèse était que la céruloplasmine n’est pas indispensable à la sortie du fer macrophagique, et que des mécanismes sans lien direct avec le rôle rapporté de la céruloplasmine sont à l’origine du phénotype hépatosplénique rencontré dans la pathologie. Nous avons réalisé une synthèse des cas cliniques d’acéruloplasminémie rapportés dans la littérature, confirmant la présence d’un phénotype hépatosplénique suggérant que le rôle de la céruloplasmine est incomplètement compris. Nous avons par la suite développé et caractérisé un modèle original de rats acéruloplasminémiques, reproduisant le phénotype hépatosplénique humain. Les données récoltées dans ce modèle suggéraient que la céruloplasmine n’est pas nécessaire à la sortie du fer macrophagique. D’autres résultats ont par ailleurs mis en évidence des anomalies du métabolisme des métaux non-ferreux, en lien avec la pathologie.