Dynamique transcriptionnelle de la différenciation normale et pathologique des lymphocytes B naïfs en cellules effectrices
Auteur / Autrice : | Nicolas Hipp |
Direction : | Céline Delaloy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Immunologie |
Date : | Soutenance le 21/06/2019 |
Etablissement(s) : | Rennes 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | ComuE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Laboratoire : Microenvironment, cell differenciation, immunology and cancer (Rennes) |
Mots clés
Résumé
La différenciation terminale du lymphocyte B est un processus permettant de générer des plasmocytes sécréteurs d’anticorps, ainsi que des lymphocytes B mémoires. Ce processus est fortement régulé grâce à un ensemble de signaux présents dans le micro-environnement dont l'intégration détermine la progression du lymphocyte B vers le stade différencié. Au cours de ce projet, j'ai identifié que la signalisation IL-2 induit le programme de différenciation plasmocytaire par un mécanisme impliquant la voie de transduction ERK et le facteur de transcription BACH2. Ce travail apporte de nouvelles informations sur le rôle crucial de BACH2 dans le contrôle de la différenciation plasmocytaire humaine grâce, notamment, à des approches à l'échelle de la cellule permettant d'appréhender l'hétérogénéité des réponses immunes dans un modèle de différenciation in vitro. J'ai ensuite développé des études transcriptomiques sur cellules uniques pour une meilleure compréhension des mécanismes moléculaires spatiotemporels de la différenciation plasmocytaire normale d'une part, et des mécanismes moléculaires impliqués dans la pathologie de Waldenström résultant d'une différenciation plasmocytaire avortée d'autre part. Mes travaux valident la faisabilité technologique des approches expérimentales développées et ouvrent de nombreuses perspectives d'analyses visant à mieux caractériser la physiopathologie de la maladie de Waldenström.