Thèse soutenue

Les diplomaties africaines à l'épreuve de la communication

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Auteur / Autrice : Moumini Tiegnan
Direction : Renaud de La Brosse
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit public
Date : Soutenance le 04/11/2019
Etablissement(s) : Reims
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences humaines et sociales (Reims ; 2012-)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche Droit et territoire (Reims, Marne ; 1975-....)
Jury : Président / Présidente : Arnaud Coutant
Examinateurs / Examinatrices : Renaud de La Brosse, Michel Mathien, Marie-Soleil Frère
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Mathien, Marie-Soleil Frère

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

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La communication est au cœur de toute sociabilité et en particulier dans les relations internationales. Elle est un enjeu primordial dans un monde où il faut coopérer avec les autres. Cette interdépendance est caractérisée par des déséquilibres sur le plan de la communication, engendrant parfois inégalités et malentendus.La communication joue par ailleurs un rôle majeur dans le développement d’une nation, par les partenariats publics et privés, ainsi que la capacité d’influence. Pour les pays africains, il n’y a donc pas d’interdépendance réelle et effective sans une communication équilibrée pour la préserver. Ils veulent d’une communication synonyme de respect, d’échanges égaux et cordiaux. Ils reprochent aux pays développés de concentrer et d’user de la communication comme moyen de pouvoir pour réduire la capacité et le champ de communication des autres. La question persistance et disputée de cette problématique, constatée déjà depuis le milieu des années 70 entre les pays en développement et les pays développement pour ne pas dire le nouvel ordre mondial de la communication reste non résolue.Et face à l’inaction des organisations internationales et des Etats, les pays africains, tout en souhaitant l’élaboration d’une législation internationale dans le domaine de la communication pour renforcer les normes internationales existantes, cherchent des modalités d’action pour y faire face. A leurs yeux, les anciennes images, les stéréotypes semblent persister et il urge d’user de la communication pour rétablir la nouvelle donne d’une Afrique qui ambitionne d’être un cœur du monde. Internationalistes qu’ils sont, le droit et les moyens diplomatiques sont les outils à leur disposition.